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#pure.
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[vendredi 22 avril 2016.]

[vendredi 22 avril 2016.]

Je sais que tu peux couper comme tu le fais... et je sais que j'ai mal agi.

Là, c'est assourdissant, ce silence est encore plus douloureux.

Je voudrais simplement te voir ou t'entendre... ou t'écrire, si tu n'as plus confiance dans notre langage.

Il y a quelque chose de différent entre nous.

Je ne peux pas ne pas l'exprimer comme je ne peux pas être en position de t'imposer quoi que ce soit. Ce n'est pas un manque, même si tu me manques.

Il ne s'agit pas de redescendre mais juste de nous donner une respiration. De se regarder ou de comprendre ce qu'il y a ou ce qu'il n'y a plus et de se le dire. Je vis chaque battement douloureux de ton absence.

Nous ne sommes pas ce qu'il y a de noir en nous. Mais je t'avoue que j'ai de la tendresse pour l'obscurité parce qu'elle me dit aussi combien je t'aime.

Je m'exprime mal... j'ai de la tendresse pour nous. Pour nos regards et pour nos mains qui se cherchent et qui se découvrent dans l'injustice du monde. Pour cette lumière ou pour cet ailleurs qui se crée quand nous sommes ensemble.

Pour toi.

Là; où je me suis retrouvé c'est de là où je viens c'est pour cela qu'il est impossible de retourner, jamais.

Ce dont on rêve c'est de la possibilité de créer mille mondes, de la chaleur et de la puissance d'un corps, de musique et d'écriture... moi mon rêve tu sais, il me fait pleurer tellement il est simple, je voudrais juste que l'on soit ensemble. Je ne sais pas quoi faire, j'aimerais simplement te voir. Venir ou que tu viennes.

Se reposer un peu.

J'ai beaucoup écrit.. des paysages ou des traces pour rendre pensable la situation dans laquelle nous nous sommes trouvés et dont je porte la responsabilité.

La comprendre, pour moi, c'est la seule façon de ne jamais la revivre dans chacune de nos vies. De ne pas se rester à ce lundi-la pour l'éternité parce qu'on a vécu des choses beaucoup plus belles.

Je ne veux pas t'imposer ma présence. Juste que tu saches que l'on peut se voir quand tu veux.

C'est étrange d'être aussi certain de ce que l'on éprouve, de ce que l'on aimerait, de ne ce que l'on ne veut pas être... et aussi perdu en même temps.

J'espère que ce n'était pas trop désordonné ce que je t'ai écrit. Je crois seulement que j'ai essayé de comprendre. Que je ne suis pas ces choses que j'ai dite, je ne les pense pas. En rester là, c'est y retourner sans cesse dans les faits...

Et puis j'y ai tellement cru que l'on se parlerait toujours et je suis là, à t'écrire dans le vide. Alors, c'est mérité bien sûr. Et si je ferme les yeux, il y a juste cette musique de nous. Les inflexions de ta voix. Je n'ai jamais tellement cru que je pouvais être quelqu'un pour quelqu'un, être personne, et finalement il n'y est plus personne. Pardonne moi. Chaque jour sans toi, sans ta façon d'être ou de penser c'est une torture. Je t'aime. Je doute que l'amour finisse mais que si tu me disais que tu ne m'aimes plus, tout ce que je souhaiterais c'est que tu sois heureuse.

[vendredi 22 avril 2016.]