[mardi 19 avril 2016.]

C'est tellement étrange d'être ici.

Je sais ton dégoût, ta colère et ta tristesse aussi... et cette situation nous efface.

Tu peux me dire de ne plus te contacter ou de ne plus t'écrire.

Je me sens comme paralysé.

Tout murmure qu'il y a quelque chose de différent dans notre rencontre et dans ce que l'on a partagé.

Je t'aime, j'ai envie et j'ai besoin de toi, de ton regard, de tes idées, de ta façon d'être au monde... de tout ce qui transporte ton corps ou ta pensée ailleurs... de tout ce qui est, de tout ce qui peut venir.

De notre amour.

De ce à quoi nous avons cru, à quoi nous croyons.

J'aime ton courage et j'aime ton rire... ta façon de dire oui avec les lèvres ou avec les yeux... le ton que tu emploies... tes mains ou tes chevilles... ta détermination ou la manière dont tu fronces les sourcils...

Je t'en prie, prends le temps d'un regard.

On peut vivre nos rêves et c'est parce que tout n'est pas toujours beau, que tout peut devenir beau... toujours, pour toujours.